Des millions d’Américains ont été appelés à défiler sous le mot d’ordre No Kings afin de dénoncer ce que les organisateurs qualifient de prise de pouvoir autoritaire par le président républicain.

Dans le quartier de Forest Hills, à New York, des centaines de personnes se sont réunies en milieu de matinée, entonnant en cœur le slogan "nous aimons notre pays, nous ne supportons pas Trump".

Une mobilisation nationale baptisée No Kings Day

Le deuxième "No Kings Day", une mobilisation nationale destinée à s’opposer à Donald Trump, avait lieu ce samedi. Plus de 2700 rassemblements étaient prévus dans tout le pays, dans les grandes villes comme dans les zones rurales, et même près de la résidence Mar-a-Lago en Floride où le président passe le week-end. L’appel à manifester a également été relayé par Kamala Harris et Robert De Niro.

Historique et contexte

Mi-juin, une première journée de mobilisation organisée par le collectif "No Kings", regroupant quelque 300 associations, avait rassemblé des millions de personnes de tous âges, marquant la plus importante contestation depuis le retour du républicain à la Maison Blanche.

De son côté, Donald Trump célébrait son 79e anniversaire par une parade militaire dans les rues de la capitale.

Réactions et termes forts

Plusieurs responsables du Parti républicain ont évoqué les manifestants de manière polémique, certains les qualifiant de terroristes. Le chef de la majorité à la Chambre, Mike Johnson, a déclaré qu’il s’attendait à voir des partisans du Hamas et des antifas, en faisant référence à des mouvances récemment classées comme "organisation terroriste" par le président. Tom Emmer a accusé les démocrates d’avoir cédé à l’aile terroriste de leur parti.

De son côté, le chef des sénateurs démocrates Chuck Schumer a exhorté les Américains à ne pas se laisser intimider et à faire entendre leur voix, notamment sur les réseaux sociaux.

afp/edel

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