Un biopic centré sur les dernières années du couple mythique Signoret–Montand
Le film de Diane Kurys s’attache exclusivement aux douze dernières années de la vie de Simone Signoret, morte le 30 septembre 1985, et n’évoque pas le coup de foudre initial avec Yves Montand en 1951 ni l’engagement politique commun du duo.
Une approche résolument évocatrice
Ouvertement stylisé, le récit démarre par une séance de maquillage où Marina Foïs et Roschdy Zem prennent en charge les rôles de Signoret et Montand. L’objectif affiché est de privilégier l’évocation de leur histoire plutôt qu’une reconstruction chronologique exacte, afin de mettre en lumière la dimension émotionnelle qui les lie.
La réalisatrice choisit ainsi une distanciation qui permet d’explorer ce que l’amour peut traverser sans s’attarder sur les détails biographiques traditionnels.
Des blessures et une tendresse persistante
Si le spectateur ressent encore la blessure provoquée par l’infidélité de Montand envers Signoret avec Marilyn Monroe, d’autres blessures personnelles traversent aussi le portrait, montrant une actrice qui évolue loin des clichés et qui demeure sous l’ombre de son mari.
Le film décrit une relation présentée comme un champ de bataille émotionnel, où fidélité et tendresse se mêlent jusqu’au terme, sans chercher à masquer les tensions qui les ont jalonnés.
Réception critique et contexte
Selon les critiques de RTS, l’absence de reconstitution fidèle des apparitions publiques et la ressemblance des comédiens peuvent gêner l’identification avec les modèles historiques, compliquant l’immersion.
Disponibilité
« Moi qui t’aimais » de Diane Kurys est visible en salles romandes à partir du 1er octobre 2025.