Contexte et appels à l’action
Depuis Gaza, le coordinateur des projets de Médecins Sans Frontières, Jacob Granger, lance un appel à la sécurité et à l’arrêt des activités militaires israéliennes: \”Nous avons besoin de sécurité, nous avons besoin qu’Israël arrête ses activités militaires\”. Il appelle la communauté internationale à intervenir pour mettre fin au calvaire des civils.
Cette semaine, les dirigeants d’une vingtaine d’ONG, dont Médecins Sans Frontières, ont exhorté les chefs d’État à agir à la suite des conclusions de l’ONU sur le génocide, appelant les États membres à une intervention d’urgence.
MSF rappelle dans un communiqué que leurs organisations, aux côtés de la société civile palestinienne, de l’ONU et d’organisations israéliennes de défense des droits humains, font tout ce qu’elles peuvent, mais atteignent leurs limites, et que l’aide humanitaire est entravée à chaque étape.
Cas aigus et plaies ouvertes
À l’heure actuelle, les équipes de Médecins Sans Frontières opèrent encore dans deux hôpitaux et deux cliniques. Mais depuis que les forces israéliennes ont intensifié leur offensive terrestre, le personnel fait face à des cas plus graves de blessures.
\”MSF est confrontée aujourd’hui à des besoins immenses. Dans les cliniques de soins que nous continuons de faire fonctionner, nous constatons de plus en plus de cas aigus et de plaies ouvertes\”, indique Jacob Granger.
Au nord de la bande de Gaza, le plus grand hôpital encore en activité affiche un taux d’occupation de 250%. \”Des hôpitaux au bord de l’effondrement\” souligne de son côté l’OMS.
« Aujourd’hui, mes collègues risquent leur vie chaque jour pour fournir de l’eau et de l’aide à la population de Gaza. » Jacob Granger, coordinateur des projets de Médecins Sans Frontières, affirme la nécessité de maintenir les services sanitaires opérationnels sur le terrain.
Jacob Granger appelle enfin à une garantie de sécurité pour les Gazaouis et pour le personnel humanitaire afin de pouvoir poursuivre les interventions.