Des campagnes publicitaires réactives à l’actualité
Plusieurs marques ont profité de l’émotion suscitée par le cambriolage du Louvre pour promouvoir leurs produits sur les réseaux sociaux, adoptant une démarche de récupération d’actualité, communément appelée newsjacking.
Böcker et le monte-charge impliqué
Le fabricant allemand Böcker, constructeur du monte-charge utilisé lors du braquage, a choisi d’exploiter cette actualité pour communiquer sur son appareil. Alexander Böcker a confirmé à l’AFP avoir vendu l’engin il y a plusieurs années à un client français spécialisé dans la location de ce type de matériel. Ce dernier a vu l’outil dérobé par les auteurs présumés du vol.
Reconnaissant le monte-charge dans les médias et rassuré sur l’absence de victimes, le dirigeant a décidé de répondre par l’humour et d’en faire un levier de communication. Sur X, Instagram et Facebook, il a publié une photo du monte-charge accompagnée d’une légende évoquant sa rapidité et son fonctionnement, sans détailler d’éléments sensibles.
Autres exemples de marques
IKEA, via sa filiale française, a utilisé l’actualité pour mettre en avant certains produits sur les réseaux sociaux, notamment un range-bijoux à compartiments présenté avec un slogan abordant la conservation des bijoux précieux. En Suisse, une autre publication promotionnelle a mis en avant un dôme de verre avec une remarque ironique sur la protection des bijoux de famille.
Burger King France a également réagi à l’actualité avec une publication montrant une couronne pour enfants et un diadème, accompagnée d’une légende indiquant que ce type d’objet peut être dérobé sans faire toute une histoire et que la marque peut dépanner si nécessaire, en référence à la couronne de l’impératrice Eugénie qui a été laissée tomber et endommagée lors de la fuite.