Une attribution de violence lors d’une manifestation pro-immigration à Londres

Selon la police londonienne, plusieurs agents ont été victimes d’agressions physiques lors de rassemblements organisés sur appel de mouvements d’extrême droite. Des témoins ont rapporté que les forces de l’ordre ont été confrontées à des jets de bouteilles, de fusées éclairantes ainsi que d’autres projectiles, augmentant ainsi la tension dans le centre de la capitale.

Interventions policières et arrestations

La police a indiqué que des interventions étaient toujours en cours dans différents quartiers, soulignant que neuf personnes avaient été arrêtées à ce jour. Des images aériennes ont montré une forte présence de drapeaux britanniques, témoignage de l’ampleur du mouvement.

Un rassemblement massif soutenu par l’extrême droite

Estimé à environ 110 000 participants, ce rassemblement organisé par des groupes proches de l’extrême droite s’est tenu dans le centre de Londres, certains manifestants exprimant des revendications variées, notamment sur la liberté d’expression et le départ du Premier ministre Keir Starmer. Cependant, la question de l’immigration illégale demeure au cœur des préoccupations.

La présence d’une contre-manifestation contre l’extrême droite

En réponse, une contre-manifestation organisée par Stand Up To Racism UK a rassemblé jusqu’à 5 000 personnes, quelques dizaines de mètres des rassemblements d’extrême droite. Ce mouvement de protestation reflète une opposition forte face aux discours anti-immigration tenus par certains intervenants.

Contexte et figures clés de la mobilisation

Ces événements interviennent après un été marqué par des mouvements anti-immigration devant des hôtels accueillant des demandeurs d’asile, souvent relayés par des figures comme Tommy Robinson. Ce militant, connu pour ses positions anti-immigration et anti-islam, a déjà été condamné à plusieurs reprises, notamment pour troubles à l’ordre public, et a même purgé une peine de prison.

Mobilisation et soutien international

Les images diffusées par la presse montrent une foule composée principalement de drapeaux britanniques, avec des estimations de dizaines de milliers de manifestants. La manifestation comprenait également des personnalités politiques de la droite, telles que Steve Bannon, et des leaders européens comme Éric Zemmour. Historiquement, des rassemblements similaires ont rassemblé entre 20 000 et 30 000 personnes, notamment en juillet 2024 selon des sources d’organisations antiracistes comme Hope Not Hate.

Une crise politique et sociale en Londres

Ces rassemblements illustrent également la montée des discours nationalistes et conservateurs, mobilisant des figures de la droite internationale. La manifestation suite à la mort de Charlie Kirk, par exemple, a également attiré l’attention sur les enjeux liés à la rhétorique populiste et ses répercussions dans la société britannique.

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