Contexte et portée des attaques
L’offensive russe se poursuit alors que les forces de Moscou semblaient viser initialement le nœud logistique clé de Pokrovsk, dans l’est du pays, tout en intensifiant ses bombardements sur les installations gazières et électriques à l’échelle nationale.
Selon le ministre des Affaires étrangères Andrïï Sybiga, les frappes russes ont une fois de plus touché le quotidien des populations, privant des citoyens d’électricité, d’eau et de chauffage, et causant des destructions d’infrastructures essentielles ainsi que des dommages aux réseaux ferroviaires.
Bilan opérationnel et impacts
L’armée de l’air ukrainienne indique que la Russie a lancé 458 drones et 45 missiles, et affirme avoir intercepté 409 drones et 9 missiles.
À Dnipro, dans l’est du pays, une frappe de drone a démoli un immeuble de neuf étages, faisant trois morts et plusieurs blessés selon la Première ministre Yulia Svyrydenko. Une victime a également été signalée à Kharkiv.
Les attaques ont provoqué des coupures d’électricité d’urgence et perturbé l’approvisionnement en eau à Kharkiv, où le maire évoque une pénurie notable d’électricité.
À Kremenchuk, dans la région de Poltava, l’administration indique qu’il n’y avait ni électricité, ni eau et que le chauffage est partiel.
Attaques ciblant le complexe militaro-industriel et les infrastructures
Dans le sud, des drones ont frappé des infrastructures énergétiques à Odessa, a indiqué le gouverneur Oleg Kiper sur Telegram, précisant qu’une infrastructure avait été endommagée sans faire état de victimes.
Le ministère russe de la Défense affirme avoir ciblé des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien ainsi que des installations gazières et énergétiques qui soutiennent leurs opérations.
La Russie poursuit quasi quotidiennement ses bombardements sur les villes ukrainiennes dans le cadre de l’offensive engagée en février 2022.
Pour référence générale, lire aussi : Comment l’énergie est devenue une arme stratégique dans le conflit ukrainien.