Contexte et évolution du port du casque sur les pistes
Dans le film Les Bronzés font du ski sorti en 1979, personne ne porte de casque. Depuis, les mentalités ont évolué et cet accessoire s’est largement imposé sur les pistes, comme l’explique Lucien Combat, porte-parole du Bureau suisse de prévention des accidents, dans La Matinale.
Le point de vue préventif
Du point de vue de la prévention, le port du casque est une mesure essentielle dans les sports de neige en général, et dans le ski en particulier. Il permettrait d’éviter environ un tiers des blessures à la tête.
La Suisse : une excellence sans obligation générale
La Suisse ne juge pas nécessaire d instaurer une obligation générale, contrairement à l Italie. Les avantages d une obligation ne seraient pas nécessairement déterminants au regard de l effort requis, selon le porte-parole, alors que plus de 95 % des utilisateurs portent déjà un casque sur les pistes.
Une performance européenne remarquable
Les chiffres suisses figurent parmi les meilleurs d’Europe : le taux de port du casque sur les pistes atteint environ 95 %, tandis que les pays voisins affichent autour de 80 %. Les écoles suisses de ski et le programme Jeunesse et Sport imposent le port du casque pour les enfants et les enseignants dans leurs cours.
Italie : une obligation générale et ses implications
En Italie, les enfants doivent déjà porter un casque sur les pistes, et le pays est devenu le premier à généraliser l’obligation pour tous les pratiquants. Dès samedi, les skieurs sur les pistes italiennes qui skient sans casque pourraient être sanctionnés par une amende pouvant atteindre 150 euros.
Le cas de Zermatt et l information à l’achat du forfait
A Zermatt, domaine skiable relié à Cervinia, il n est pas prévu de s aligner sur la réglementation italienne. Les skieurs en seront toutefois informés lors de l’achat de leur abonnement.