Le développement des services d’alerte précoce s’est intensifié ces dernières années dans de nombreux pays, mais environ la moitié d’entre eux demeure insuffisamment préparés.
Des millions de personnes ne bénéficient pas d’une protection efficace face à des phénomènes météorologiques qui s’accentuent avec le réchauffement climatique. Ces populations, pour l’essentiel, vivent dans les pays en développement et se retrouvent en première ligne face à ces risques.
Contexte et objectifs des alertes précoces
Lors de ce congrès, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) s’attache à accélérer et étendre l’initiative mondiale « Alertes précoces pour tous », lancée par l’ONU en 2022, en visant une couverture universelle d’ici 2027.
Le programme, dont le financement dépasse les trois milliards de dollars, doit couvrir l’ensemble de la chaîne opérationnelle: observations et prévisions, connaissance des risques de catastrophe, diffusion et communication d’alertes, et interventions des secours.
La nécessité est particulièrement pressante. Au cours des cinquante dernières années, les aléas météorologiques, hydrologiques et climatiques ont causé plus de deux millions de décès, dont 90% dans les pays du Sud.
Un financement et un champ d’application élargi
Le financement de ce programme dépasse les trois milliards de dollars et vise l’ensemble de la chaîne: observations et prévisions, connaissance des risques, diffusion des alertes et actions de secours.