Contexte et intrigue

Le film s’inscrit dans l’univers de Demon Slayer et se déroule dans le Japon du début du XXe siècle. Tanjiro Kamado, accompagné d’un groupe de pourfendeurs de démons, doit faire face aux créatures assoiffées de chair humaine engendrées par le redoutable Muzan Kibutsuji.

L’intrigue prend forme lorsque Muzan tue le chef des Piliers, ce qui conduit Tanjiro, Zenitsu et Inosuke à pénétrer dans la forteresse infinie, une mégapole chaotique peuplée de monstres et dominée par les démons les plus redoutables, les Lunes de Sang.

Des images à couper le souffle et une mise en scène hybride

Le long métrage, sorti en Suisse après avoir été l’un des films les plus rentables au Japon et après un excellent démarrage aux États‑Unis ce week‑end, affiche une durée d’environ deux heures trente. Sa facture visuelle mêle des personnages en 2D à des décors en 3D ultra détaillés, offrant un véritable festin pour les yeux.

Des combats et des enjeux humains

Des affrontements spectaculaires

Dans ce cadre, Demon Slayer – La forteresse infinie enchaîne des combats intenses entre les pourfendeurs et trois Lunes de Sang, avec des duels marquants tels que Tanjiro contre Akaza, Zenitsu contre Kaigaku et Inosuke contre Doma, ce dernier étant une créature sadique dont les éventails fonctionnent comme des lames.

Une dimension émotionnelle et des retours dans le passé

Le récit évite le piège d’une simple suite de combats en intégrant des flashbacks qui remontrent aux origines des personnages et à leurs traumatismes. Cette approche offre une perspective plus nuancée sur la personnalité des héros autant que sur celle de leurs adversaires démoniaques.

Conclusion et perspective

Au-delà de la démonstration technique, le film s’ancre dans des enjeux plus intimes et émotionnels, ce qui rend les deux heures trente captivantes et même fascinantes. Le premier volet ouvre la voie à des suites prévues sur grand écran en 2027 et 2029.

Note: 4/5

Rafael Wolf/sf

By